Boulevard de la plage, Place de l’église, Avenue de la poste : une frénésie de travaux agite Carnac alors que les élections approchent.

C’est un peu clinquant, pas toujours nécessaire mais ça va plaire aux touristes et aux vacanciers à défaut d’améliorer la vie des habitants.

Et surtout c’est cher, très cher : alors qui va payer ?

Le plan de financement présenté par la majorité municipale court jusqu’en 2021 et n’exclut pas de faire appel à l’emprunt.

Ce sera donc à l’équipe municipale élue en 2020 d’assumer les dépenses de prestige engagées actuellement.

À elle aussi de réparer les dégâts peut être irréversibles générés par une politique du logement qui favorise la multiplication de lotissements sans âme qui ne respectent pas l’architecture locale et dont les constructions sont érigées sur des parcelles étriquées.

À elle de replanter les arbres qu’on abat pour construire ces lotissements qui vont gonfler le parc de résidences secondaires.

À elle de concevoir un réseau de circulations douces plus adapté que des traits de peinture sur la chaussée.

À elle de mener une politique plus respectueuse de l’environnement.

J.Le Golvan-MF.Bagard-JY.Dereeper